Suite à l’annonce d’un « gigantesque projet » sur la zone d’Ozans à Châteauroux*
Il y a eu Ozans, l’exceptionnelle « zone d’activités à haute qualité environnementale », et sa promesse de 4 000 emplois ; nous n’avons eu que les 20 millions de dépenses.
Il y a eu les arrivées certifiées imminentes de plusieurs entreprises chinoises : un concurrent d’un fabricant suédois de meubles bien connu, un constructeur de panneaux photovoltaïques, un fabricant d’ampoules leds, etc. Avec des promesses de dizaines de millions d’investissement dans l’économie locale. Nous ne voyons toujours rien venir.
Idem pour la plate-forme logistique de taille démesurée, et restée heureusement virtuelle pour la qualité de l’air que nous respirons.
Il y a eu la danse du ventre risible devant le magnat américain fabricant de coûteux véhicules électriques.
Voilà maintenant que l’on mise sans retenue sur un sauveur néerlandais, avec comme toujours un financement abondant par les deniers publics. Et tout ça pour une installation (Data Center) avec une consommation délirante d’électricité, obtenue par l’artificialisation de dizaines d’hectares de terres agricoles couverts de panneaux photovoltaïques. Qu’y a-t-il de « green » dans ce projet ?
Que dire encore de ces dizaines d’hectares de serres destinées à la production agro-industrielle de fruits et légumes qui risque de mettre à mal la production maraîchère locale.
L’expérience nous a pourtant montré que ces agitations pré-électorales débouchent rarement sur des projets utiles pour le territoire alors qu’elles conduisent à dépenser des sommes conséquentes pour la communication et pour des investissements sans lendemain.
Pour EELV, l’avenir de notre communauté ne passera pas par des « sauveurs » internationaux. Il passera par la mise en œuvre collective d’une transformation écologique visant d’abord à apporter des réponses aux besoins de nos concitoyens. Les sommes que l’on aura cessées de gaspiller seront bien utiles pour des projets locaux à vocation sociale et écologique, avec des retombées économiques locales, durables et partagées.
EELV 36
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