Bloquer la politique de régression de Macron !


Emmanuel MACRON n’a pas voulu de campagne électorale pour ces législatives. Cumulé à une fatigue démocratique structurelle, ce choix a eu des effets immédiats : seulement la moitié des électeurs et électrices se sont déplacés aux urnes. Et malgré ce subterfuge, pour la première fois depuis l’instauration du quinquennat un président nouvellement élu ne bénéficie pas d’une dynamique suffisante qui permette à son mouvement d’arriver clairement en tête des élections législatives. C’est le signe que le bilan et le projet de M. MACRON suscitent beaucoup de défiance.
A l’échelle nationale, la NUPES s’est imposée hier comme la première force politique du pays, signe que le rassemblement des gauches et des écologistes peut permettre de gagner des élections.
En région Centre, nous nous félicitons du score de Charles FOURNIER, dans la première circonscription de l’Indre et Loire. La dynamique de rassemblement, de démocratie permanente et d’écologie populaire qu’il anime et qu’il porte depuis plusieurs années le met dans de bonnes dispositions pour devenir député dimanche prochain un des piliers du groupe écologiste à l’assemblée nationale.
Dans l’Indre, la situation est contrastée. Sur la première circonscription, Eloïse GONZALES (LFI) et Amélie DUMANS (EELV) sont qualifiées pour le second tour. Les écologistes de l’Indre saluent cette première marche : la gauche renoue avec le deuxième tour sur ce territoire et arrive première à Châteauroux. C’est le rassemblement de la NUPES qui a permis ce résultat. La mobilisation doit encore s’amplifier pour espérer empêcher M. JOLIVET de réaliser un deuxième mandat au bénéfice du libéralisme économique et du déni climatique. Les deux candidates continuent leur campagne et invitent les habitant.e.s de la circonscription à deux rendez-vous cette semaine *. Tout est encore possible si les électeurs de gauche et écologistes et au delà tous les humanistes se mobilisent.
Aymeric COMPAIN et Stéphanie GRELET, malgré une belle campagne de terrain et d’union arrivent quant à eux troisième dans une circonscription largement acquise à la droite. Le deuxième tour n’offre donc le choix qu’entre un 6° mandat du député de droite sortant et l’élection d’un militant du Rassemblement National. Pour nous le vote pour le parti d’extrême-droite n’est en aucun cas possible et nous faisons confiance aux électeurs pour voter en conscience.
L’Indre est particulièrement touchée cette année par les effets concrets du dérèglement climatique : orages de grêle, sécheresse qui fragilise la ressource en eau, canicule précoce en cette fin de semaine. Les conséquences sociales et économiques sont déjà perceptibles et sont susceptibles de s’aggraver dans les mois qui arrivent. Il est grand temps de tout mettre en œuvre pour élire un maximum de députés qui ne sont pas dans le déni et s’engagent pour une transformation écologique, sociale et démocratique.
Pour cela, la mobilisation de chacun et chacune est nécessaire. EELV de l’Indre y prendra toute sa part.


Pour EELV 36,
Jérémie GODET, porte parole

  • RDV le 14 juin à 17h au Blanc, place André GASNIER et le 15 juin à 18h à Châteauroux, salle Barbara, rue de Bourgogne.